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Les Templiers la franc-maçonnerie et le compagnonnage.


Il existe quatre légendes « officielles » de la survie des templiers. François de Beaujeu, initié par Jacques de Molay, se serait vu confier par le grand maitre la transmission spirituelle de l’Ordre.

Pour d’autres, ce serait Jean Marc Larménius qui aurait assuré cette mission secrète, jusqu'à à la résurgence du Temple en 1808 sous la houlette de Fabre Pallaprat. Geoffroy de Gonneville, précepteur d’Aquitaine, dont les aveux ont éclairé une partie du mystère, aurait repris le flambeau du Temple à Chypre, puis aurait porté le message en Asie centrale. Enfin Pierre d’Aumont, précepteur d’Auvergne après avoir recueilli les cendres de Jacques de Molay, aurait gagné l’Ecosse où il aurait dissimulé l’Ordre au sein des maçons opératifs, fondant la loge Heredom et la franc-maçonnerie écossaise. Il aurait aidé Robert Bruce, roi d’Ecosse de 1306 à 1329 dans sa lutte contre les Anglais.

En fait, c’est à partir du XVIII siècle, au sein de la toute nouvelle franc-maçonnerie (Fondée officiellement à Londres en 1717) que vont fleurir la totalité des sociétés néo-templières. On ne peut écarter complétement l’idée de René Guénon lorsqu’il affirme, dans son Aperçus sur l’initiation, que la franc-maçonnerie et le compagnonnage, les seuls à véhiculer en occident une tradition authentique et historiquement fondée, peuvent figurer comme héritier présomptif du Temple. Tout comme les autres ordres qui ont contribué à recouvrir l’Europe d’un blanc manteau de cathédrales et d’églises (Bénédictins, Cisterciens, Hospitaliers) les Templiers ont entretenu des rapports étroits avec les confréries de bâtisseurs. Leur mission de protection des routes et d’hébergement des pèlerins créait un lien particulier avec ces métiers et bon nombre d’opératifs ont porté la croix rouge sur leurs habits. Les templiers avaient le droit d’octroyer des franchises et dans l’enceinte des propriétés du Temple, les maçons francs (libres) pouvaient pratiquer librement leur art et voyager de chantier en chantier. Un même air de liberté, tant dans la circulation des personnes et des idées que de la recherche spirituelle, présidait aux travaux des ouvriers bâtisseurs comme des moines chevaliers. Le rituel des maçons médiévaux beaucoup plus élaboré que celui des autres métiers, leur fut-il donné par les templiers ?

Cela reste une hypothèse des liens forts existèrent également avec les hospitaliers, comme le montre une gravure du siège de Malte par les Turcs en 1565.


Il n’est pas absurde de voir dans les loges opératives des refuges pour la liberté de penser. Après la grande époque des cathédrales, elles furent le réceptacle d’hommes épris de spiritualité et qui cherchaient en Dieu ce qui unit les hommes, comme l’avaient fait les templiers. On sait que la franc-maçonnerie est l’héritière d’une triple tradition : Opérative (visible dans ses rituels), Chevaleresque (voir le discours du chevalier de Ramsay, un des fondateurs de la maçonnerie spéculative, qui la relit aux croisades et aux moines chevaliers) et kabbalistique (par l’intermédiaire des kabbalistes chrétiens de la Renaissance et des alchimistes Rose-Croix du XVII siècle).


La franc-maçonnerie ne peut guère revendiquer que l’héritage spirituel des templiers mais a partir d’elle vont naitre à peu prés tous les mouvements ésotériques d’Occident. Ainsi en Allemagne, en 1751, le Baron de Hund crée une nouvelle obédience maçonnique : la Stricte Observance Templière. Le but est de reconstituer un ordre chevaleresque à l’image des templiers.


Source : La France des Templiers.

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